» And now, Ladies and Gentlemen, let me introduce you the man who crossed the world : Alex Thomson !  »

Louis Armary, grand pilier des années 80, bah il se serait pas laissé marcher dessus par des Italiens, si tu vois ce que je veux dire.

Bouille apaisée, corps réhydraté, quelques heures à peine après avoir bouclé la boucle. Dans un ample tee-shirt blanc, Alex Thomson gaulé comme un première ligne à l’ancienne. Peu de cou, douze kilos de muscles par trapèze, mais pas d’épaule. Un casse-tête façon Louisou Armary pour celui qui, en face, ne pourra jamais prendre appui dans les mêlées.

 

 

 

 

British il est,

British il restera, Alex n’a pas commencé son discours en solo. Dans sa main droite, une pinte lui tient compagnie. Malgré tous ses efforts et parce qu’il a des amis bien intentionnés, elle n’aura été que rarement vide ce mercredi soir-là.

Tout comme dans la chanson de Bob Marley, Alex est content content content d’avoir touché Zion (la Terre promise d’Ethiopie).

Au sommet de cette volée de marches qui, en fin de soirée au Habana (sur le port de pêche des Sables, à trente mètres de l’hôtel d’Angleterre, note de moi), doit se révéler comme le pire des traquenards – à la montée comme à la descente -, le Gallois s’est campé et a parlé. Ah, ça, vous qui pensiez nous qui pensions que l’animal qui, quelques heures plus tôt, souriait radieux mais saluait la foule façon Queen Mum, limite le sac sur les genoux et la broche à la veste de quart (genre camée coquille et tout), donnait dans le

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timide, vous aviez nous avions tout faux ! Alex est le fils caché de Robbie Williams et de Paul Gascoigne. D’ailleurs, c’est sa vraie nature, le show.

Au début, on n’était pas sûr de comprendre ce qu’il y avait à comprendre. Puis Véro-Jane of Arc (son attachée de presse française qui touche en anglais) nous a aidés. Oui, oui, Alex parlait bien de ces sacs qu’on pose sur un seau puis qu’on ferme puis qu’on envoie à la baille parce

que le contenant et le contenu sont biodégradables…

« Au revoir, joli sac. Bon vent ! »
(photo Mark Lloyd/ddpi)

Mais, quand tu fermes le sac, il a tendance à flotter pendant deux mois. Modeste et ne tenant pas à ce que ses prestations quotidiennes s’offrent une trajectoire de vie sans lui, Alex avait choisi de ne pas fermer ces sacs. Son team, pourtant, l’avait prévenu des dangers que cela représentait. Pendant plusieurs jours, Alex a donc envoyé ses chefs d’oeuvre intestinaux par-dessus bord sans plus de précaution. Techniquement, le geste semblait abouti, jusqu’à ce qu’un air malicieux détourne la course du sac à travers vents, direction la grand-voile. On tient peut-être là la cause de son arrivée sous seul gennaker.

S’il a fini par le fermer (le sac), Alex nous avait, dans ces heures où la décence s’impose, raconté pourquoi il l’avait ouverte (sa bouche) et avait posé réclamation contre ces brigands qui avaient mal coupé le rail de séparation du trafic de Cap Finisterre. Voici comment, selon lui, cela s’était passé. J’ai des preuves, un enregistrement audio de grande qualité que je tiens à votre disposition comme une preuve. Si vous voulez l’écouter, permettez-moi de couper d’abord mes questions en anglais. D’un pur point de vue grammatical, c’était honteux.

Perso, j’y comprends rien, je crois que je me serais planté aussi.

En substance, Alex a expliqué que, lors du briefing d’avant course, l’orga avait copieusement insisté sur les règles de traversée du rail. « Ils nous ont même donné un plan grand comme ça ! » Et il a montré, avec ses bras, quelque chose à peu près aussi grand que la sardine du port de Marseille (qui, soit dit en passant, était un bateau effectivement beaucoup trop grand pour virer dans le vieux port). Si, ça, c’est pas une preuve, hein ! Le voilà, à traverser le rail en compagnie de quelques autres légalistes et, sur l’AIS, dis-moi pas que c’est pas vrai ! Il voit d’autres coureurs biaiser avec astuce.

Un petit mail à la direction de course :
–  » Vous voyez ce que je vois ? « 
–  » Bah oui, t’es gentil, on est passé chez Krys avant le départ « 
–  » Et vous comptez faire quoi ? »
–  » Bah c’est pas ton problème, ce qu’on fait, on est grand maintenant. Et toi, tu veux porter réclamation ? »
–  » Bah oui « 
– « …. Bah d’accord. Fais

péter et on avise  »
Bref, dans le respect des procédures de réclamation, c’était mieux si un concurrent s’y collait.
Bref, si tout ceci est vrai (on sait pas, on fait que répéter ce qu’il a dit), p’t’être ben que c’est pas Alex qui a le plus abusé…